Gabriel Rokabilys
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 |  Sujet: Récit d'un barde orphelin.  Mer 26 Aoû - 21:21 | |
| Chapitre I, la déchirure de la colère de la Mer.
Le bateau affrontait les affreuses vagues. A chaque coup de tonnerre, le bateau semblait se retourner sur lui-même et faire face aux profondeurs de la mer. Les marins étaient tous au qui-vive. Le seul moment de relâchement pouvait coûter la vie de tous les passagers. La foudre battait ci-là et finissait par se planter dans les récifs et les gigantesques vagues. Les étoiles étaient toutes cachées par de sombres nuages noirs, eux-mêmes éclairés par les éclairs bleus et blanc. Le tonnerre devenait un son assourdissant.
Sur ce bateau, des passagers désirant partir à l'autre bout du monde, d'autres voulant simplement rencontrer le plaisir de l'aventure en mer, et d'autres seulement retrouver une personne... Un de ses passagers était un gnome. Un certain Grobnar. N'ayant jamais connu ses parents, il ne se souvient seulement que de son prénom. Grobnar est, comme tous les gnomes, très petit. Il fait la taille d'un enfant de douze ans. Environs un mètre quarante. Rien de plus. Grobnar a toujours été attiré par la musique. Il en fait depuis son plus jeune âge. Il est toujours armé d'un luth. Il ne s'en sépare jamais. Certaines personnes pensent que ces talents en musique n'existent pas. Un rêveur se prenant pour un Barde. Mais pour d'autres non.
Grobnar était dans ce navire pour parvenir à l'autre bout de la mer, dans une terre appelée Azalya. Gouvernée par deux idéologies distinctes. Il n'aime pas la politique, trop compliquée à son goût. Il préfère vivre sa vie de Baladin seul et sans se soucier d'autre chose. Dans ce continent, il espère retrouver les traces de sa famille. Il a obtenu des informations sur celle-ci en Azalya. Son enquête pourra enfin commencer, tel est son rêve depuis longtemps.
Il faisait parti des passagers resté dans les cales du navire, à attendre et prier pour la survie des marins et d'eux-mêmes. Il attendait, faisant les cents pas et en regardant les autres passagers terrifiés. La terreur affligeait la plupart de ses personnes. Il ne savait que faire. Comment pourrait-il les rassurer ? Leur dire que le navire résistera ne serait que pur mensonge. Leur dire que même si le navire coulerait les fera paniquer comme tous. Il ne restait qu'une solution, jouer pour détendre. Il se leva, avança vers un tonneau d'eau et monta sur ce dernier. Il pris son luth et attendit que tous le monde puisse le voir. Une fois tous les yeux braqués sur lui, il entreprit de faire quelques notes, s'accordant parfaitement les unes aux autres. Cela donnait une mélodie douce et joyeuse qui réconforta les passagers paniqués. Continuant de jouer, le gnome chantonna de plus en plus fort, pour enfin se terminer en chanson d'espoir et de moral. Les refrains étaient le moment où tous les passagers se réunirent en une seule chose, en une musique.
L'espoir renaissait, alors qu'il semblait s'éteindre sous toutes les cendres de la terreur. Tout le monde chantait de plus en plus fort, réanimant l'ambition de réussir à maintenir le cap des marins. Grobnar était émerveillé devant son acte. Il a réussi à redonner espoir à plus de trente personnes, soixante si les marins y étaient compris. Tous semblait parvenir à faire tenir le navire dans une bonne fin de voyage. La côte était de plus en plus proche, les marins y arriver. Grobnar en était sûr. Mais il avait tort. Dans un bruit assourdissant, des rochers sortirent de la soute, tuant et blessant une demi douzaine de passagers et d'aventuriers. C'était la fin. Grobnar sortit de cet endroit inondé de plus en plus par l'eau salée. Il pris une planche du navire et sauta dans l'eau, déchirant sa cape bleu ciel au passage. Avec la planche, il pouvait peut-être atteindre la côte. C'est ce qu'il fit, pédalant des pieds pour y arriver. Après avoir fait ceci pendant une petite minute, il se retourna. Le navire avait coulé...
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