** Rappel **
Lorsque soudain, il tomba à la renverse. Le venin était trop fort,
il ne pouvait plus se relever. Il ne voulait pas mourir comme cela, ce
n'était pas assez brave selon lui. Alors, ne pouvant toujours pas se
relever, il s'agrippa à une touffe d'herbe et tira sur ses bras. Il
allait faire le trajet en rampant ? C'est ce qu'il croyait, lorsque
soudain, une caravane marchande passa sur la route. Le conducteur
s'arrêta lorsqu'il vit le nain à-côté de la route en train de ramper
vers la ville.
De bon cœur, le chef de la caravane transporta le nain jusqu'au
Techno-pôle, chez l'herboriste. exactement la destination de Gabriel.
Parfait.
** Fin du rappel **
Gabriel était devant l'herboriste. C'était un homme frêle, mais Gabriel suscitait chez lui un grand respect. Connaître les secrets des plantes était un don rare. Lorsque l'herboriste lui demanda ce qu'il avait, Gabriel avait du mal à parler. Le venin devenait de plus en plus fort. Presque plus aucuns muscles de pouvait répondre aux besoins du nain. Le venin s'attaquerait bientôt au système nerveux ou cardiaque, provoquant ainsi la mort du Xunlai.
" Le... Arrrh... poison d'une.... abei.... Aaaar..gh.. d'une abeille... mu...tante... Aaarh... dépéchez-vo...vous s'il vous...Aaaargh... aarh.. a.... "
Et le nain perdit connaissance. L'herboriste comprit vite que c'était bientôt la fin pour Gabriel, il pris donc rapidement ses plantes médicinales et chercha les blessures du nain. Il n'eut pas de mal à les trouver, elles étaient exactement au première endroit que regarda l'herboriste, le torse. L'herboriste n'eut pas de mal à le soigner, il fit une sorte de purée avec des herbes et les enfonça dans les plaies. Il en fit également avaler quelques unes à Gabriel.
Ceci fait, il laissa Gabriel se reposer. Quelque heures plus tard, Gabriel reprit connaissance. Il se sentait bien. Même mieux qu'avant sa rencontre avec les guêpes. Avec cet élan de force, Gabriel avait la force de continuer sa route seul. Il se leva, se rhabilla, pris son équipement, remercia et paya l'herboriste puis partit en direction du Nord. Pourquoi allait-il là-bas ? Il n'en avait aucune idée, il y allait car son instinct le lui disait.