[ Quête Rp n°2 : La peau du Gauss Exia ] Gabriel.

Gabriel se sentait beaucoup mieux depuis le combat avec les abeilles mutantes, l'herboriste avait fait du très bon travail. Après son départ du Techno-Pôle, Gabriel était allez consulté un devin. Lui qui était profondément croyants dans les sept bêtes sacrées, il faisait confiance au devin. Lors de sa consultation, le devin lui expliqua que dans la mer d'Hid'Illyk se trouvait un très grand trésor. Un trésor venant d'une bête sacrée des Xunlais. Gabriel saisit sa chance, un artefact, voire une relique, comme celle-là ne devait pas tomber entre de mauvaise mains.

C'est alors qu'il se retrouva dans une autre quête, celle de trouver cet objet magique. Logiquement, il se rendit au port le plus proche de sa position. La mer d'Hyd'Illyk est une mer très vaste, très calme. Lorsqu'on est au bord, et que l'on regarde l'horizon, on a l'impression d'être au bout de la Terre, comme si la terre était un disque...

Gabriel devait prendre un bâteau pour rechercher cette mystérieuse île. Mais quel marin serait assez fou pour rechercher une île inconnue au beau milieu d'une mer ? Cette mer était calme, certe, mais il y avait sûrement des risques d'orages. Mais le nain tenta sa chance. Il pris la direction du port du village. Il était devant les docks. Il cherchait un navire. Un grand navire. Bien qu'un bâteau de pêcheurs pouvait lui suffire, il voulait être sûr d'avoir le moins de risque de sombrer dans les profondeurs de la mer.

Il y avait un homme aux docks. Il semblait monter les vivres dans un navire avec ses hommes. Cet homme semblait être le capitaine, voyant comment il donnait des ordres aux marins. Gabriel avança devant lui. Il demanda calmement :

" Je cherche un navire pour une île au milieu de la mer. J'aurais besoin que vous m'attendiez à cette île le temps que je cherche quelque chose et que je revienne. Je vous paierais grassement pour ce service. "

Le marin répondit gentiement :

" je suis affreusement désolé, mais nous risquons de ne pas pouvoir vous faire office de navette. Nous faisons une excursion en direction de l'autre bout de la mère. Nous pouvons, cependant, vous déposez au large de cette île avec un radeau. "

Il fit une très courte pause, respira et conclut :

" Malheureusement, vous devrez vous débrouillez pour revenir ici. "

Gabriel était aux ange. C'est exactement ce qu'il voulait. Il savait qu'il fallait toujours demander plus que ce nous voulons. Il avait compris, après un petit signe du capitaine, qu'il pouvait monter dans le navire. gabriel sortit sa bourse, pris une poignée de pièces et les donna au capitaine. Ceci fait, il monta dans le navire. Mais une pensée le tracassait :

* Comment ferais-je pour trouver cette île inconnue ?... *

Le navire était enfin parti. Il avançait lentement, très lentement, trop lentement. Gabriel avait le mal de mer. Il n'avait pas l'habitude de voyager par des routes maritimes. C'était horrible. Il avait l'impression d'être sur un pavois et qu'il flottait sur l'eau. Il n'en revenait pas de l'horreur de la navigation. Il s'était assis contre la barrière du navire. Il n'en pouvait plus. Il pensait que son cœur allait ressortir pas sa gorge et tomber par terre. Heureusement, c'était impossible.

Le capitaine arriva devant Gabriel. Il le releva et l'envoya dans les cabines. La nuit commençait à tomber. Il pensait que le nain serait sûrement mieux dans les cabines pour la nuit. Il pensait aussi que c'était mieux pour son cœur. Malheureusement, ce n'était pas que la nuit qui se levait, c'était aussi une tempête. Une énorme tempête. Même Gabriel, qui avait énormément voyagé, n'en n'avait jamais vu de si grosse. Le voyageur était persuadé que l'île de la Créature magique, le Gause Exia était proche.

Tous les marins étaient sur le qui-vive, ils étaient tous prêt à affronter la tempête avec leur navire. Ils y en avaient partout, à l'avant, sur le quai, à la barre, partout. Il fallait que ce vieux navire tienne la route s'il tout le monde voulait survivre.

Un vent de terreur s'abattit lorsque le premier coup de tonnerre s'abattit à quelques mètres du navire. Gabriel était sur les quais du navire. Il voulait aussi aider les marins. C'était une question de respect pour lui. Il arriva devant le capitaine. En train de tirer sur une corde, le capitaine donna l'ordre au nain de l'aider à tirer cette corde. Gabriel ne savait absolument par pourquoi il devait tirer sur cette corde. Mais si le capitaine lui avait dit de faire ça, ce n'était pas pour rien.

La tempête se faisait de plus en plus forte.

Demande MDJ s'il vous plait.

Neutre Nombres de messages : 10 Date d'inscription : 27/06/2009 Age : 31

La tempête se déchaînait sur le navire solide, certes... mais pas assez pour qu'il brave l'ouragan. Les éclairs tombaient de partout... les marins, eux, se déchaînaient, pour maintenir le cap et au passage, réparer les dégâts causés par l'orage.
Un sentiment de colère les habitait... c'était de la faute à ce nain s'ils se retrouvaient dans cette galère... et la tempête paraissait devoir durer éternellement.

C'est à ce moment là qu'un éclair mieux ajusté que les autres frappa le mât de misaine, le faisant tomber à l'eau, la voile accrochée dessus. C'était déjà fini, le navire devenait incapable de naviguer. Toujours de la faute à ce nain. Ils n'avaient qu'à s'en remettre aux 6 Bêtes, ou leur destin serait scellé. S'ils étaient passé par la voie marine habituelle, ils n'auraient pas eu à subir ce véritable cataclysme.

Tout d'un coup, une vague immense submergea le navire, et le fit chavirer. Les marins furent pour la plupart expulsés par dessus bord, et les autres écrasés sous les débris du bateau. La tempête ne se calmait toujours pas, entraînant toujours plus de marins sous l'eau.

Le nain, dans sa cabine, parvint à sortir et à sauter par dessus bord, s'accrochant à un des débris... puis sous la violence des chocs, sombra dans l'inconscience...

* Quelques jours plus tard... *

Le nain s'échoua sur une île déserte, accroché à son morceau de bois. Aucun des marins n'avait survécu, et nul doute que le nain s'en rendrait vite compte...

Gabriel était écroulé. Il flottait sur l'eau depuis plusieurs jours... Le temps se faisait long. Il voyait toute cette eau autour de lui, il avait soif. Malheureusement, cette eau était salée. Il dérivait donc lentement sur sa planche au milieu de la mer. Il se sentait seul. Il allait mourir au moindre orage. Il pensait à la mort. Qu'y avait-il après la vie ? La mort, certes, mais que représentait-elle ? Il ne le savait pas. Personne ne le savait. Et personne ne le saura jamais avant de mourir lui-même.

Il dérivait toujours. Mais au bout d'un moment il vit une branche. Si il y avait une branche, cela voulait dire qu'il y avait une île aux alentours. Ou du moins une côte. Gabriel regarda autour de lui, et, comme par enchantement, une île venait d'apparaître. Cette île devait être magique. Si cette île était magique, cela voulait peut-être dire qu'il y avait le Gauss Exia dans cette île.

Gabriel nagea jusqu'à l'île. Lorsqu'il accosta, il commença par se faire un feu et se sécha. L'île était assez petite, il pouvait la visiter en quelques heures. C'est ce qu'il fit. Il fit d'abord le tour des plages. Il faisait très beau, pas comme il y a quelques jours et qu'il pleuvait des hallebardes. Ce qui avait provoqué la curiosité de Gabriel, c'était qu'il y avait une énorme montagne au milieu de l'île. C'était comme un pic. Il était sûr que s'il y avait le Gauss Exia ici, il devait être à l'intérieur de cette montagne.

Il fit donc le tour de la montagne, il cherchait une entrée de cavernes. Il avançait toujours. Lorsque soudain, un tremblement de terre se fit surgir. Par réflexes, Gabriel s'est couché par terre. Le tremblement s'était arrêté. Gabriel se leva. Il regarda autour de lui, mais il n'y avait rien. Il continua alors de marcher autour de cette mystérieuse montagne. Il fit presque le tour entier de la montagne lorsqu'il vit une ouverture dans la montagne. Victoire, c'était l'entrée des souterrains.

Gabriel pris son courage à deux mains et entra dans la caverne avec sa hache et sa torche seulement.
Le tremblement de terre était fort. Mais comment un tremblement pareil pouvait surgir ici ? Est-ce que cette île était un volcan ? Sûrement pas.

Gabriel avançait péniblement. Il y avait beaucoup de ruines. C'était quasi impraticable. Armé de sa torche, il allait de plus en plus profondément dans la caverne. Soudain, des sortes de torches magiques s'allumèrent partout dans la caverne, rendant la torche du nain inutile. Il la lança et continua dans la caverne d'autant plus étrange que précédemment.

un autre tremblement de terre surgit. Gabriel se recoucha encore une fois, toujours par réflexes. Lorsqu'il se releva, le nain n'en croyait pas ses yeux, les murs de la caverne se déplaçait, se retrouvant perdu.

Il repris sa route, bien qu'il ne savait plus où il était. Il avançait lentement, mais sûrement au moins. Il se déplaça pendant quelques heures, changeant de chemin aux croisements, faisant demi-tour à tous les culs-de-sac qu'il trouvait, lorsqu'il vit un long couloir. Il n'avait plus l'impression d'être dans une caverne 'naturelle', mais bien dans une constructions humaines.

Les torches s'éteignirent. A chaque pas où il les dépassait, elles s'allumaient. Ensuite, il arriva devant un croisements. Un panneau était apparus entre les deux routes contre le mur. Ce panneau disait une énigme. Une énigme très spéciale. Gabriel avança vers le panneau lorsqu'un esprit à forme de Dryade apparue devant lui. Cette Dryade lisait l'énigme tout en regardant le nain devant elle.

" La clé de ta recherche, ce trouve dans la direction des hiboux. "

Que cela voulait-il dire ? D'autant plus qu'il n'y avait pas de hiboux dans une caverne souterraine ! Gabriel pris un chemin en se disant que la chance le guiderait. Il fut très étonné quand il vit qu'il retourna où il était au départ, devant la Dryade. La Dryade se répéta :

" La clé de ta recherche, ce trouve dans la direction des hiboux. "

Suivant à nouveau son instinct, Gabriel pris l'autre chemin. A mesure qu'il s'y approchait, il entendait des hiboux. Un chant d'un hibou. Il compris enfin le sens de cette énigme. Il devait prendre le chemin où il entendait les hiboux.

Surpris, il avança dans une salle complètement identiques à la précédente. Cependant, il n'y avait pas le panneau ni la Dryade. Il s'approchait du couloir de gauche et il entendit à nouveau les hiboux. Il répéta cette action plusieurs fois, une fois en passant par la droite, une autre fois par la gauche, ... etc.

Après huit salles comme cela, il arriva enfin devant une grande salle. Devant lui, la même Dryade que précédemment apparut devant Gabriel. Elle était la Gardienne des Lieux, la Protectrice du Gauss Exia. Dès son apparition, la Dryade déclara quelques phrases :

" Bravo à toi, tu as réussi à pénétrer dans la tanière de l'animal mythique, le Gauss Exia. Si tu arrives à répondre à cette dernière énigme, tu auras le privilège de le voir. Attention, écoute bien, car voici l'énigme. "

Elle attendit que le nain se concentra et suivit :

" Un passeur d'une rivière doit faire traverser un
loup, une chèvre et un très gros chou de l'autre côté de la rivière
avec sa barque.
La barque est tellement petite qu'il ne peut embarquer qu'un des trois et lui-même pour chaque traversée.

Comment peut-il faire pour les faire traverser tous les trois sans laisser l'occasion au loup de manger la chèvre ou à la chèvre de manger le chou ? "

Gabriel réfléchissait. Il avait déjà entendu cette énigme. Elle était très connue. Il s'assit, pris sa pipe et commença à réfléchir en fumant. La Dryade ne bougeait plus. Elle flottait toujours dans les airs comme un esprit, mais ne disait et ne faisait plus rien.

Après une demi-heure de réflexion, Gabriel se leva. L'esprit avait compris qu'il avait compris l'énigme. Ou du moins pensait l'avoir trouvé. La Dryade tourna seulement sa tête. Son regard était perçant comme un carreaux d'arbalètes. Elle regardait le nain fixement. Gabriel, courageux, commença à énumérer la réponse tout en fixant lui aussi la Dryade. Des éclairs semblaient parcourir un rayon qui partait de la pupille du nain à celle de l'esprit de la Dryade.

" Pour commencer, il faut prendre la chèvre et aller à l'autre bout de la rivière. Ici, il faut poser la chèvre et revenir sur l'autre berge. Du côté du loup et du chou, il faut prendre le chou et arriver sur la berge de la chèvre. Mais avant de partir chercher le loup, il faut reprendre la chèvre. "

Il fit une pause, tira un coup sur sa pipe et reprit :

" Arriver à la berge du loup, il faut prendre le loup et reposer la chèvre. Ensuite direction la berge du chou. Il faut poser le loup et revenir seul de l'autre côté de la rivière, vers la chèvre. Ensuite, il suffit de passer tranquillement de l'autre côté de la rivière avec la chèvre. Le loup n'aura logiquement pas mangé le chou. "

La Dryade disparut. Gabriel ne savait pas s'il avait eu raison. Mais il le sut très rapidement, car des marches d'escaliers étaient apparues devant lui. Le Gauss Exia n'était plus très loin.

* Gagné. *

Gabriel montait doucement. Il avait les pulsations de son cœur qui augmentaient sans cesse. Il ne faisait que penser à l'idée de voir un animal sacré devant lui. Lorsqu'il avait atteint la dernière marche, il tomba à genoux. Pourquoi ? Il voulait savoir au fond de lui pourquoi il faisait cela. Dès qu'il se leva, il recommença à avancer aussitôt.

Il arriva dans une grande salle. Elle était ronde. Il y avait quatre colonnes au centre, elles-mêmes mises en forme de carré de dix mètres sur dix mètres. Toute la salle était ornée de runes anciennes et d'objets précieux. Mais ce qui attira le plus la l'attention du nain, c'était un gigantesque cadavre de créature au milieu de la salle, entre les quatre colonnes.

Gabriel courra devant l'animal gigantesque. C'était le Gauss Exia, ou du moins, ce qu'il en restait. Mais qu'était-ce cet artefact alors ? Gabriel pensait que c'était l'animal qui allait le lui donner un objet. Mais non, il devait le chercher lui-même. Ou bien... Oui, Gabriel avait compris. C'était l'animal l'artefact ! Il était mort, et il devait prendre un 'échantillon' de cette créature. Il pris son couteau et découpa une partie de la peau de la bête. Il mis soigneusement cette peau dans son sac et sortit de la salle. Puis, étrangement, des petites fioles de potions apparues à côté de la bête. Il les ramassa aussi, cela devait être un don de la créature inconsciente.

A peine arrivé devant l'arche de la salle, il regarda derrière lui. Toutes ces richesses, ors, trésors, pierres précieuses, ... Il pouvait devenir riche avec ça, mais il ne volerait rien. Il devait respecter la bête. En guise de deuil, il posa son couteau devant l'entrée de la porte. Il s'agenouilla et le planta entre deux dalles et sortit de la salle.

La question qu'il se posait maintenant, était comment allait-il sortir ? Il repassa par toutes les salles des ruines, les escaliers, la salle des hiboux et le couloir donnant sur les cavernes. Il était à nouveau dans les cavernes. Il n'avait pas noté le chemin, car de toute façon les murs changeaient de place fréquemment. Effectivement, un tremblement de terre resurgit. Gabriel se mit en boule et attendit. Peu après, il se releva et continua sa route dans les cavernes sombrent.

Il avança tranquillement dans les salles. Il avait confiance en son instinct. Il marchait depuis une demie-heure déjà lorsqu'il vit de la lumière devant lui. Est-ce que c'était la lumière du jour ? Il n'y avait qu'un seul moyen de le savoir. Et c'était d'avancer pour voir ça. Aussitôt dit, aussitôt fait, il avança dans la lumière. Gagné, c'était bien la sortie de la caverne. Il était sur l'île. Seul et sans moyen de transports, mais il était dehors de cette caverne.

Il ouvrit son sac et vérifia que la peau et les potions étaient toujours dedans, oui, elles y étaient toujours. Il avança sur la plage. Il regardait l'horizon. Comment allait-il revenir sur le continent d'Azalya ? Il ne pouvait pas le savoir. Il devait tenter le tout pour le tout. Il referma bien son sac et partit à la nage vers le nord. Vers le continent d'Azalya. Il savait que ses chances de survie étaient mineures, mais il devait sortir de cette île magique. Qui sait quels sortilèges cachait-elle encore ?

Mourant de fatigue, Gabriel se laissa emporter par les petites vagues. Cette mer était très calme. Il dérivait depuis quelques heures déjà. Il commença à sentir la faim et la fatigue venir. C'était long, il attendait au milieu de l'eau depuis longtemps. Mais qu'attendait-il en faite ? Eh bien il attendait la mort venir le chercher. Il était épuisé de cette guerre, de ce conflit sans fin qui déchirait le monde. Malheureusement, la mort n'était pas encore le moment pour lui. Une énorme vague déferla et l'emporta en perdant connaissances.

Lorsqu'il se réveilla, il était au port du village où il avait pris le navire. Il se leva péniblement, il regardait autour de lui. Il était vivant, tout comme le paysage. Il n'était pas nom plus dans la basilique de Furentez. Il était vivant. Il ouvrit son sac, la peau et les potions étaient encore et toujours là, devant lui, dans ses mains. Il reprit ses esprits et parti en direction de l'armurier le plus proche. Il devait transformer cette peau en bouclier, la peau avait sûrement un pouvoir magique. Cepandant, avant de partir, il se retourna, et regarda la mer. Quelques mots purent sortir de ses lèvres.

" Merci, Azul, bêtes sacrées de l'eau. "

Alors...

Orthographe : 5/5 Tu as fait dans tout le rp une demi douzaine de fautes maximum, et minimes.
Réalisme : 5/5 C'est excellent, tu reste à ton niveau, et au sujet que je te donne, tu rajoute ta touche d'originalité. Bravo.
Longueur : 4/5 Très bien. Tes doigts ont toute ma sympathie.

Bonus : Pour l'originalité dont tu as fait preuve, je te rajoute 4 points.

Ca te fait donc 19/20

Et tu gagnes :

Bouclier Exia.
Potions Mineures.

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